SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

vendredi 5 mai 2017

Infernou, le compte-rendu de JP


Infernou 2017 

La réussite d’une course tient souvent à une  bonne météo, mais pas que … Et coté météo, ce fut parfait. Du soleil le samedi, un peu de fraicheur la nuit et re-soleil le dimanche. Heureusement car un terrain humide aurait rendu l’épreuve « infernale ». Bruniquel et ses environs, un terrain, de jeu fantastique pour les orienteurs. Avec  que de la forêt pour ainsi dire, pénétrante, pas pénétrante, végétation basse, caillasse , falaises et surtout beaucoup de dénivelé. 





Il n’y a pas foule sur la ligne de départ (une petite quarantaine de concurrents) mais il faut dire que 24H de CO non-stop, ça calme ! 
Il est midi, c’est parti pour une recherche de 10 balises pour visiter le village. 22’ plus tard, après contrôle de la puce, je reçois « ma feuille de route » , une carte format A3 , imprimée des 2 cotés au 1/20000. Les lunettes d’appoint que j’utilise pour la CO vont être un peu juste et quelques détails de la carte vontm’ échapper.



Didier arrive quelques instants après, petite photo d’encouragement et je file au nord de la carte où la concentration de balises est plus importante et devrait me permettre de rentrer dans la carte, meme si j’ai bien le temps … Je pense que c’était un bon choix car cette partie est plutôt difficile avec des chemins peu marqués, une végétation basse souvent difficile à traverser. Il faut être vigilant, ce que Did réussit bien mieux que moi. Et puisqu’il a fait ce même choix, nous allons jouer à nous griller la politesse durant une partie de l’après-midi. 
En forme et donc un peu plus rapide que Did , je fais route commune avec un certain Philippe (originaire des 2 chèvres pour le coup) car nous allons à la meme vitesse. Hélas pour lui, son genou ne tiendra pas la distance. 1ère erreur à la 11ème balise (sortie B125) ou jepars à la recherche d’un chemin que jamais je ne trouva ( !!) . Pourtant je sais qu’il est là … Il faut dire que lorsque c’est vert foncé sur la carte, il ne faut pas y aller ! Une petite demi-heure de perdue.  




L’après-midi se poursuit avec le ramassage de balises plus ou moinsssdifficiles, notamment la B119 qui est une marre longue de 55’. Nous sommes plusieurs coureurs dans le secteur. Toujours au contact de Did jusqu’à la B92 où je commets le (presque) irréparable. Après ma petite pause gouter de 10’ récupératrices et après avoir pointé cette fichue balise, je me rends compte que j’ai perdu ma boussole !! Seule solution pour moi après avoir récupérer des couleurs , filer à la base de vie pour en quémander une et continuer la course , impossible de continuer à mon niveau sans boussole. Je choisis de retourner sur mes pas et refaire une petite boucle et cela me réussit à ma deuxième tentative. Sauvé mais 40’ d’évaporées. Je repars le couteau entre les dents et ma forme me permet de récupérer Did que je croyais loin devant. 
Nous allons rester ensembles quelques heures et passer par le petit village de Puycelsi , véritable bijoux perché sur les falaises et dernier point d’eau avant la base de vie. Impossible de ne pas avoir soif en arrivant la-haut. 



Il est 20H et la nuit va bientôt tomber et comme Didier a eu la riche idée de me conseiller de prendre ma frontale au cas où la nuit ne coinciderait pas avec la base de vie, nous pouvons ramasser encore quelques balises pour nous y rendre. Bien vu Didier ! Nous arrivons au ravito ou nos sacs nous attendent. Il fait froid le temps de se changer et « les » soupes et pates sont un pur bonheur. 2 grands cafés bien sucrés supplémentaire et c’est reparti. Mal car la balise suivante est introuvable (B72). Pas grave, on continue mais entre la dernière balise pointée, le ravito et la prochaine , il se passera presque 2 h , c’est beaucoup. 




Nous restons ensemble pour notre recherche nocturne et c’est tant mieux car ce terrain de nuit aurait pu être catastrophique. Notamment les progressions le long des cours d’eau, interminables et difficiles. Mais bon, nous sommes sur la face B de la carte. 15 balises ramassées dans la nuit avant de se quitter au petit matin sur une erreur de choix de balise mais il était prévu que l’on reprenne chacun sa route. 
Je reprends donc mon itinéraire, dans une forme plus que correcte et je cours, je cours, je cours … Je me sens super bien et j’avale les balises jusqu’à 8h où je fais une très grosse faute sur une balise facile. Je la rate de plusieurs dizaines de mètres et je décide de la laisser car il y a un fort dénivelé pour faire demi-tour. Hélas je suis mal positionné pour attaquer la suivante et je me perds « grave ». Plus de repère terrain pour me repositionné , un vallon que je ne repère pas sur la carte , des taillis impénétrables , une vraie galère. 1h30 pour sortir de ce merdier. 



La pendule a bien tourné et je ne ramasse qu’une balise avant de remonter plein nord récupérer les dernières encore à ma portée. Très déçu, je pointe encore 8 balises et rentre au bercail version touriste avec ½ heure d’avance. Erreur car il y avait encore 2 balises prenables sans forcer, avec 2 places à la clé ! 
Je rentre pas si fatigué que ça mais avec un peu mal aux cuisses tout de meme. Mon GPS indique 82 km et 3560 m+. 
Didier arrive un peu plus tard avec lui aussi quelques déboires. Normal vu la distance. 
Le repas d’arrivée est excellent et mon dessert sera ….ma première place en V2. Didier y avait pensé, pas moi. Encore un détail que je n’avais pas vu. 
Retour au bungalow pour une méga sieste où l’orage va gronder mais on peut maintenant dormir tranquille. Sommeil bien mérité bercé des reve ….d’y retourner !! 
Ce fut incontestablement ma plus belle course d’orientation jamais réalisée.
JP

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