SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

vendredi 10 mars 2017

Ultra du Vulcain: le compte-rendu de Philippe






























l'image de cet ultra auvergnat 2017, la montée verglacée du Puy de Dôme
Après une Origole réussie où j'avais pu courir régulièrement pendant les 50 bornes de la course, j'ai continué à beaucoup courir pour pouvoir finir comme il faut l'ultra du Vulcain. 73 bornes, cela fait de la route... Surtout que l'an dernier, j'avais eu du mal sur les 15 derniers du 47.

apéro avant la pasta-party avec Gilbert et Rafion, incroyable ambassadeur Ut4M qui finir les 73 km en 9h07 ! Et qui sera le week-end prochain sur le challenge de la Montagne de Reims...


sacré Rafion, tombé en panne de voiture (400.000 km au compteur) à 20 km de Volvic...
Après avoir discuté avec Gilbert du Grand Raid 73 et ses innombrables anecdotes d'ultras et Rafion l'infatigable ambassadeur Ut4M, on retire nos dossards. 
Petit clin d'œil à JP. Lors de sa dernière c.o., il s'était trompé avec les balises 6 et 9 en tenant sa carte à l'envers. Sur le marathon du Vulcain, il a hérité du dossard 689, lisible aussi bien à l'endroit qu'à l'envers....
Grosse interrogation pour le lendemain. Comment s'habiller avec la pluie annoncée les trois quarts de la course ?
3° à 5h15 quand on quitte Clermont en voiture pour Volvic. Sympa de retrouver Sophie, Fredd et leur ami Sylvain rencontré sur l'Ultra-marin et avec qui ils ont un joli programme de trails cette année.
un quart d'heure avant le départ, les sourires sont là


sur la ligne de départ, plus tendus
LA COURSE. 
La première bosse arrive avec le puy de Nugère. Elle ne nous quittera plus pendant plus de 50 bornes. Avec Pascal, on part plutôt cool, l'objectif étant de finir. Ce dimanche, on avait quasiment les mêmes jambes. On est ainsi resté ensemble toute la course. On montait en se suivant, idem dans les descentes où Pascal se ménageait. Il n'y a que sur la descente sur la gare de Volvic qu'un genou de Pascal a couiné et l'a obligé à ralentir. Puis sur le final j'en avais un peu marre et Pascal m'a un peu attendu.

MES BATONS.
Je pars avec mes batons pliés mais pas moyen de les débloquer quand la route se redresse. Malgré ses efforts, Fredd qui est parti cool avec nous, ne peut m'aider. Finalement, au bout de 3 km, j'y arrive. Ouf ! Car la première bosse, le puy de Nugère arrive. Même mésaventure que pour le marathon du Vulcain 2013.

le soleil se lève, passe sous les nuages et éclaire le parcours. Superbe !



en vert, c'est Fredd



LE PARCOURS.
Sec la plupart du temps, un peu gras sur les 20 derniers km où sont passés le 47 et le 23 km. Plus difficile le Puy de Dôme (voir ci-dessous). Une succession de bosses entre 50 et 250 m+. Jamais très raide mais usant. D'assez longues portions de plats ou de faux-plats. On a alterné course entre 9 et 11 et marche tonique à 6 / 7 km/h.
on a encore les frontales, c'est la première neige
la neige arrive
des passages sous des arbres ayant blanchi dans la nuit

de jolis passages en crête avec de belles vues


une percée dans les nuages, le Puy de Dôme apparaît
On "le" voit. Arrêt-photo pour beaucoup de coureurs.

MÉTÉO. Elle annonçait de la pluie. On a eu une chance folle. Rien pendant la première moitié de course, grosse tempête de grésil sur le Puy de Dôme, une averse de neige sur Louchadière et quelques gouttes en arrivant à Volvic. On a eu du bol, dix minutes après notre arrivée, les coureurs arrivaient trempés. Et plus tard, ils arrivaient sous la pluie et ... dans la nuit. Galère.

CADEAUX. Une écotasse un peu lourde pour emmener sur un ultra et un bonnet comme cadeau, une médaille et un polo XL (toutes les autres tailles avaient été distribuées sur le 21 et le 47 quand les coureurs de l'ultra sont arrivés) pour les finishers.

ça monte, ça souffle, ça caille, ça super souffle, ça méga caille, ça énorme souffle, ça  extrême caille
PUY DE DÔME. Il est rare dans une course que l'on soit dans une situation extrême. Sur le Puy de Dôme dimanche ce fut le cas. Pas quand les premiers sont passés car il faisait encore beau. Mais quand le gros de la troupe dont nous est passée, c'était terrible, épouvantable. 
à mi-pente du Puy de Dôme

Déjà le haut de la montée, et de la descente, était en partie verglacée. Toute la boucle qu'on devait faire au sommet, avec des escaliers, était une vraie patinoire. Ajoutés à cela un vent à 100 km/h et une température ressentie à moins 15 et vous comprendrez qu'il ne fallait pas tomber, pas s'attarder et penser uniquement à vite redescendre. Pascal était à dix mètres derrière moi au sommet mais je n'ai jamais imaginé m'arrêter faire une photo. Pourtant, les photos, vous me connaissez, je ne lésine pas sur la pellicule...
Plus bas, on trouvait presque agréable le vent froid qui frigorifiait les bénévoles.
Avant d'entamer la descente, Pascal a mis ses Yaktrax pour ne pas glisser. Si cela ne lui a pas fait gagner de temps en cumulant pose, dépose et descente, il était sûrement plus en sécurité pour descendre.
Chose agréable dans ce Puy de Dome, c'est que c'est un aller-retour sur le même chemin. On croise donc des gars qui ont environ une heure d'avance sur nous. Avec Pascal, on a ainsi pu croiser Sophie et voir qu'elle était très bien. On n'a pas vu Fredd et Sylvain qui devaient être dans la boucle du sommet quand on y est arrivé.

la montée au col de Ceyssat, on s'approche du Puy de Dôme

col de Ceyssat en plein soleil et pleine chaleur (dans tes rêves !)
on passe le col de Ceyssat et on s'éloigne du Puy de Dôme sans y être monté. En fait, il fallait quasiment faire le tour du PDD avant de redescendre et d'en entamer l'ascension... 
Avant la montée du PDD, on est passé au col de Ceyssat, un endroit presque "lunaire", sans arbre, en pleine tempête de grésil, spectaculaire.

On a vu Fredd et Sylvain pendant une dizaine de kilomètres puis ils sont partis. On a repris Sylvain vers le 43ème km. Il semblait cuit cuit, comme un canari. On est arrivé bien avant lui au deuxième ravito de Lemptégy (km 47). On y a retrouvé Fredd attendant son partenaire. Surprise pour nous, bonne pour lui,  Sylvain s'est refait miraculeusement la cerise et nous a doublés comme une balle à 13 km du but ! Quel finish. Fredd a même eu du mal à le suivre sur la fin.

contents d'en finir les gars...


ça , c'est fait !
DOUCHES.
Rares sont les trails, les courses, où l'on peut trouver une douche chaude à la fin. Là, quand à l'arrivée de nos 73 km on a voulu se doucher avec Pascal, on imaginait l'eau glacée... Pas du tout, les douches étaient chaudes ! Incroyable après plus de 1000 coureurs....

VIDEO.
Avec sa GoPro, Fredd a filmé. Je suis pressé de la voir. En début de course, il nous attendait pour nous interviewer.

RAVITOS.
Très copieux avec des bénévoles aux petits soins. Du fromage (du Cantal), du saucisson, du jambon cru, des tucs, des fruits secs et une soupe très bonne....., on s'est régalé.

après le 2ème passage au ravito de Lemptégy, on a fait le tour du cratère du même nom. Heureusement aucune éruption n'était programmée !

ACHATS.
En 2016, avec Joël et Sophie H., nous nous étions arrêtés dans une épicerie locale, LA FERME AUVERGNATE pour faire des emplettes. Ce fut encore le cas cette année. SAINT-NECTAIRE, BLEU D'AUVERGNE, tome fraîche de l'Aubrac, la voiture sentait "un peu" le fromage......

pas souvent que l'on court au coeur d'une omelette norvégienne (avant qu'on la flambe)

sympa le repas d'après-course des cinq Maratouristes avec leurs amis 

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