Mon 27ème dossard à Chamonix, cross ou marathon, a débuté par un gros coup de stress en octobre dernier. Pascal et Nico me préviennent dans la journée, "faut s'inscrire vite, il n'y a déjà plus de dossard pour le marathon." Moi qui pensais le faire tranquillement le soir, je trouve un ordi et hop c'est fait. OUF !
Le reste n'est que du classique. Départ vendredi 16h32 de l'école, arrivée vers 22h30 à Chamonix, nuit à l'Aiguille Verte, retrait du dossard avant le petit déj´, et rassemblement avec les Maratouristes, Sophie, Joël, Nico, Franco et Michèle.
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| 4 Maratouristes au départ |
Salut aux amis Drouais de la rue de Sainte-Gemme Sylvie et Henri R.. Lui rêve depuis un an de finir devant moi. S'il est en forme, pas de souci, ce n'est pas du tout ma préoccupation du jour. J'ai surtout envie de limiter les efforts pour m'économiser avant Verbier. Mon gros objectif de l'année approche. Pas question de gaspiller mes forces.
Le départ arrive. Sophie part vite. Je ne cherche pas à la suivre. Son rythme est trop rapide sur le plat. Mais je pense bien la revoir avant la Flégére.
Les km passent, je vois nos supporters, Michèle, Danye, Joël à Argentière. Juste après, la petite route en faux-plat et quelques lacets pour parvenir au pied de l'ancien grand hotel blanc qui domine la vallée. Et là, changement de parcours, on prend la route qui descend directement vers le pont qui passe sur le torrent et mène à Montroc. Le ravito de Tré-le-Champ arrive. On n'en sort pas comme d'habitude à gauche vers la route du col des Montets mais à droite vers la passerelle. Quelle construction ! Je fais quelques photos et en descendant de l'autre côté de la route, j'aperçois Henri R. Il doit être entre une et deux minutes derrière moi. Pas de souci, s'il va bien dans la montée, on finira ensemble.
Et là, nouvelle modif du parcours, on grimpe 200 m de dénivelé pas facile puis on enchaine sur autant mais en descente, technique pas facile non plus. Heureusement, c'est sec. Au marathon, les coureurs ont dû en baver sur ce secteur.
Je continue toujours à mon rythme sans trop doubler, calmement. Et voilà le mur qui mène à la Flégére. En-haut, j'aperçois un maillot rose et une casquette blanche: Sophie. Quand j'y arrive, je vois qu'elle a 5 minutes d'avance. Bravo à elle. Gardant ma ligne de conduite, je poursuis sans me mettre sans le rouge, alternant photos, marche tonique, course pas trop vite...
À la Flégére, je me retourne prêt à attendre Henri R. s'il n'est pas loin, pas du tout, personne, bizarre car je n'ai vraiment pas forcé sur ce bout-là.
Arrive donc le final modifié et pas simplifié. La dernière rampe, digne d'un KM vertical, pique un peu les cuisses. Je fais des photos et franchit la ligne content du chrono et du 27ème dossard. Bises, photos, ravito avec Joël, Danye, Sophie, Michèle, Nico...
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| Nico, Philippe, Henri R. et Sophie H. |
Puis, le froid me prend et on descend dans la vallée. La pluie arrive annonçant un marathon calamiteux au niveau meteo.
Avec Danye, on prend ensuite la route de Dijon où une étape superbe gastronomique nous attend. C'est l'habitude prise depuis des années, sauf pour ma 20ème, ma 25ème et bientôt ma 30ème..., pour remercier Danye de me suivre et m'encourager aux 4 coins de France.
Place désormais à la récup avant l'X-Alpine à Verbier, une course qui me file un peu les choquottes. Elle présente un plus fort rapport km/dénivelé que toutes les grosses courses en montagne que j'ai finies (UTMB, TDS, CCC, 6666 occitane, Montagn'hard 60.....). Cet ultra ressemble à la Montagn'hard100 que Stéphane et moi n'avons pu finir voici quelques années.
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| départ, il y a du monde devant |
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| et aussi derrière, coucou Nico ! |
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| re-coucou Nico, juste à gauche du buff de Nico, on voit Henri R. avec son bandeau blanc |
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| ravito de Tré-le-Champ devant l'Aiguille Verte dans les Nuages |
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| ravito de Tré-le-Champ, changement de parcours, on monte à droite pour aller traverser la route plus haut |
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| on arrive à la fameuse passerelle au-dessus de la route du col des Montets |
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| pas question de courir sur la passerelle sous peine de glisser... |
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| deux étages à grimper... |
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| on s'applique pour descendre |
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| installée que pour ces courses |
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| en quittant la passerelle, je vois Henri R. , jaune avec bandeau blanc, qui y arrive |
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| et là commence un morceau inédit mais pas facile |
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| ça monte, ça monte, à la queue leu leu et au fond dans le virage apparaît un maillot jaune, Henri R. |
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| trop raide pour doubler... |
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| c'est long 200 m+ en plus |
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| encore une |
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| vue inédite sur le col de Balme et Le Tour |
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| au pied du mur de la Flégère, on croit que c'est plat sur la photo |
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| mais ça monte, ça monte |
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| en se retournant, on voit le monde derrière, pas de Henri R. !!! |
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| dernier effort avant le ravito de la Flégère |
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| La Flégère, pas de belle vue sur les sommets dans les nuages |
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| photo au ravito avec le sonneur de clarines que l'on voit sur toutes les courses de la vallée |
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| l'arrivée approche c'est là-haut en face.. |
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| Habituellement, l'arche d'arrivée est là en-haut à un peu plus de cent mètres, on met 2 minutes pour y arriver. |
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| maintenant il faut grimper ce mur, 300 m de distance et pas mal à grimper, entre 5 et 10 minutes... |
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| comme dans un KM vertical ce final on vous a dit... |
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| plus on se rapproche, plus ça monte, on ne voit même plus l'arche d'arrivée... L'avantage c'est que l'on va pas vite, les spectateurs ont le temps de nous voir. Ils peuvent ainsi, avec notre vitesse, ne pas faire de photos floues... |
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| et ça n'en finit plus ce mur final |
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| un petit coup d'oeil derrière pour le plaisir |
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| ouf, ça y est, on arrive |
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| puis photo avec la championne qui a signé là son 15ème dossard |
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