Trois semaines après l'Ultra-montée du Salève, je repartais pour un trail en montagne. Entre temps, quelques sorties en forêt et trois sorties en Savoie dont une de 2h31 pour 24 km et 1100 m+ m'avaient permis de récupérer et d'engranger quelques km en vue des courses à venir.
Et il faudra en avoir des km dans les pattes pour atteindre le prochain objectif, le Grand Raid 73.
Mais je suis motivé autant que l'année dernière où la météo (tempête de neige sur la Galopaz) nous avait empêchés de boucler la totalité du parcours, contraignant les organisateurs à réduire le parcours. Avant 2013, je n'oublie pas que mon dernier Opinel de finisher date de ...... 2010 !!! C'est pourquoi, 4 ans après, je n'envisage qu'un scénario à ce GR73, le finir.
Bilan positif. Très positif. Il me reste à bien gérer les trois semaines qui restent pour garder de bonnes jambes.
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| Ghyslain, Philippe et Gilbert |
C'est pourquoi il me paraissait intéressant de faire ce trail de Malpassant, dernière sortie longue trois semaines avant le gros morceau.
Avant le départ, échange sympa avec Gilbert Codet, l'organisateur du Grand Raid 73, mon compagnon de route de l'Echappée Belle 2013 (qu'il n'avait pas fini non plus, lui le finisher du Tor des Géants...). Photo avec nos amis des Raids Dingues (qui seront pour certains au GR73). Sympas d'ailleurs les encouragements de leurs supportrices sur le parcours.
Puis, c'est le départ. Frais, nuageux, 12°.
Au bout de 100 m, "salut le Salève." C'est Ghyslain, avec qui j'ai grimpé quelques montées du Salève et qui se classe lui aussi avec 6 montées en 5h01' (4h56' pour moi). Il m'a reconnu.
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| Hervé, Romain, Sébastien et Philippe, trois Raids Dingues de haut niveau (respectivement 2h47, 2h41 et 2h31) et un Maratouriste (3h25) |
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| Vue sur le lac du Bourget et Aix-les-Bains. Philippe était presque le local de l'étape puis qu'il ...... est né à Aix-les-Bains.
100 m après le départ on est côte à côte. 27 km plus loin, 100 m avant l'arrivée on le sera encore. Mais sans rester tout le temps ensemble. Dans les faux-plats montants, on allait à la même vitesse, dans les parties plus raides où il faut marcher, je prenais de l'avance. C'est ainsi que j'étais devant à mi-parcours en haut du Malpassant. Sur le plateau gras, boueux, glissant en-haut, je sens que ça va car je garde le rythme malgré les difficultés. Ghislain est revenu sur moi dans la descente, parfois glissante, parfois roulante, parfois vertigineuse (sur cette course, je pense que le lapin serait arrivé hors délais ou aurait fait demi-tour !), me rejoignant à deux bornes du but.
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Grosse coupe de bois, passage gras
Et là, on s'est fait un petit plaisir sans forcer outre mesure. On était bien tous les deux. On est revenu sur un groupe d'une dizaine de coureurs. Arrive une petite route montante où tous marchaient. On en profite pour en passer la moitié ... en courant. Puis vient un mur court mais très pentu. Là, on laisse sur place les autres, scotchés à la pelouse. "C'est le Salève qui nous donne cette puissance." C'est vrai qu'on finit bien tous les deux. On rattrape même un autre groupe dans la descente ultime sur bitume, mais dans le dernier hectomètre je lève le pied alors que Ghislain sprinte et grille 4 ou 5 coureurs.
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| ça grimpe, va-t-on enfin voir le soleil ? et bien non.. |
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| début de la descente, photo par les bénévoles bien sympas |
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| là, c'est raide et gras, ça me va |
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| la partie périlleuse le long de falaises, je m'arrête faire une photo, une fusée me double en glissant comme sur des skis... |
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| cela doit être mon quatrième trail du Malpassant |
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