SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

vendredi 10 juin 2011

Oxygen Challenge au Lioran: compte-rendu et photos de Didier et Florence

Voici le CR de Didier et les photos prises avec Flo

OXYGEN CHALLENGE 2011
Frustrée d'avoir ratée la veste de finisher l'an dernier faute d'avoir participé au prologue, soit 4' d'effort en moins sur 12h environ, Florence avait signé cette année pour le package complet prologue-enduro-trail 45km, mais entretemps monsieur plus est passé par là !
Plus déjà sur le prologue ou de 4' d'effort pour un dénivelé variable on est passé à 150m D+ à allure libre (faut voir l'allure). Il est vrai que cela ne fait pas une grosse différence mais ces mètres là valent bien des kilomètres. J'avais prévu cette année de prendre les bâtons, mais ils n'ont pas voulu sauter dans la voiture et sont restés à Muzy. Les meilleurs courent jusqu'en haut et sont même capables de sprinter, on l'a vu lors de la finale spectaculaire qui opposait les 10 meilleurs temps ensemble. Nous on serait plutôt dans le groupe de ceux qui marchent à partir du bas et rampent dans le final !
Plus aussi sur l'enduro dont le parcours a été retracé par le champion du monde Thomas Lorblanchet dont on a bien compris qu'il voulait nous faire partager l'amour qu'il a de cette région. On a eu l'impression de faire tous les sommets et crêtes autour du Lioran. Dès le départ, montée au plomb du cantal. On fait le même temps que Thierry Breuil! Bon d'accord c'était en téléphérique. La brume se lève, le paysage est grandiose, le chrono ne tourne pas, bref que du bonheur pour cette balade. Arrive la première spéciale qui propose une petite montée avant une grande descente sur route. Je ne suis pas en bas que déjà 2 voyants s'allument. Ce sont mes orteils qui râlent après mes chaussures qui n'ont que 2/3 de pointure au dessus. Ben oui quand c'est les soldes on prend ce qu'on trouve. Le parcours remonte ensuite vers le puy griou. Une longue montée nous amène au départ de la 2ème spéciale. Départ chrono, au début ça monte et après ça grimpe et là on saisit bien la nuance. Impressionnante arrivée au sommet du puy. J'attends la dame du même nom et on redescend par le même chemin. Au 12e km se trouve le ravito, pas de murs de neige cette année, la déco a été entièrement refaite. Et là, au moment où on se dit qu'on a fait le plus dur, arrive un endroit du genre de ceux qui coupent les pattes. Une montagne à gauche, une autre à droite et des coureurs qui grimpent des 2 côtés! C'est la même course! Il faut d'abord faire une grande boucle qui se termine par une spéciale descendante, puis remonter encore un coup. Sacré Thomas! Après la 2ème bosse, long passage en crête puis nouvelle spéciale descendante vers le Lioran. Ça fait un moment que c'est signé pour mes ongles de pieds, maintenant je négocie pour sauver les orteils, je n'arrive même plus à m'amuser dans la descente. Au bas de la 4e on apprend que derrière la course est neutralisée à cause de l'orage qui monte. Les 2 spéciales de descente ne seront pas comptabilisées. La 5e juste à l'arrivée est une formalité, mais faut se magner car les hallebardes sont proches. On échappe à la trempette pour une poignée de secondes.
Plus enfin sur le trail, sans parcours de repli cette année (tant mieux c'est quand même signe d'une météo plus clémente) et légèrement rallongé pour supprimer un peu de bitume. Au soir de l'enduro après avoir passé plus de 6h pour faire 24km même si près de 20km n'étaient pas chronométrés, ça gambergeait dur dans la chambre d'hôtel, mes pieds avaient des têtes de boxeurs après un come-back raté et Florence semblait motivée comme l'équipe de France en Afrique du Sud. Ma détermination était intacte mais elle, il lui a fallu une nuit de réflexion pour décider de s'aligner au départ, afin pensait-elle de ne pas le regretter plus tard. La course commence encore par la montée au plomb du cantal, à pied cette fois, et là Thierry Breuil ne nous attend pas. Dès les premières rampes on discute avec un gars avant de s'apercevoir qu'il n'a pas de dossard mais un talkie-walkie. Oups! C'est le serre file. La gamberge reprend. Arrivés en haut, la décision est prise, je finirai seul et Florence, sans jambes et la course décidément pas dans la tête, mettra la flèche au premier ravito. Parti de derrière, pendant une heure et demi je me régale dans les prairies d'altitude d'autant que ça descend gentiment et que mes pieds ne disent trop rien. Je passe même pendant un moment devant Didier Niepceron à la faveur d'un ravito. A partir de Thiezac le parcours est le même que l'an passé, pour tous les coureurs c'est un véritable chemin de croix (il existe la même blague avec une boucherie) puis des prairies avec des gentianes à la place des jonquilles, ascension tardive et été précoce obligent. Au col du pertus je retrouve Florence très à l'aise dans son nouveau rôle de supportrice. Plus loin, je rencontre la blonde dont j'ai déjà parlé, on se prend en photo et on échange nos adresses mail c'est sympa. Le parcours contourne sur la fin le puy griou d'où ruisselle encore la sueur de la veille. Depuis un moment je fais l'élastique avec un autre coureur d'Évreux, Fabrice Humbert. Dans la dernière descente sur le Lioran nous sommes à l'unisson. L'orage du jour, très ponctuel, nous arrose copieusement, mais on lache tout et vraiment on se régale comme deux chiens fous heureux de courir sous la pluie. Nous franchissons ensemble la ligne d'arrivée, serials finishers of cantal.
Did

1 commentaire:

Anonyme a dit…

les montées du prologue et celledans les cailloux font peur à voir; c'est du genre à te cramer les cuisses au bout de 30"; pas la peine d'aller dans les Alpes ou dans les Pyrénées!
et la météo toujours pas très sympa...
un grand bravo pour vos participations;
un peu de repos avant le Raid 56
steph