SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

mardi 14 juillet 2009

UTMB / CCC / TDS: il reste des places sur le 106 km !


Les coureurs inscrits à l'UTMB, la CCC, la TDS et la PTL ont reçu leur carte coureur.
Cette année, Philippe sera le seul Maratouriste en lice sur une de ces épreuves sauf si un autre Maratouriste se décide maintenant. Il reste en effet de la place sur la TDS. A un c'est bien, mais à deux c'est mieux...
Philippe va donc enchaîner UTMB 2007, CCC 2008 et TDS 2009. Un joli triplé !
A ce jour, les Maratouristes comptent sept finishers de l'UTMB, Didier 2005, Christian, 2006 Stéphane 2006 et 2007, JP 2007, Denis 2007, Philippe 2007 et Henri 2008 et deux finishers de la CCC, Edith 2007 et Philippe 2008.

Voici le message envoyé par l'organisation pour présenter ses épreuves:

L’édition 2009 de The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® : ou comment vivre une fabuleuse aventure à travers 4 épreuves !
UTMB® : 3 pays - environ 166 km et 9 400 m de dénivelé positif en semi-autonomie - 46 heures maxi – départ vendredi 28 août 2009 à 18h30 du centre de Chamonix Mont-Blanc – 2300 coureurs maxi

CCC® (COURMAYEUR-CHAMPEX-CHAMONIX) : 3 pays – environ 98 km et 5 600 m de dénivelé positif en semi-autonomie - 25 h maxi – départ vendredi 28 août 2009 à 09h00 du centre de Courmayeur – 1800 coureurs maxi

SUR LES TRACES DES DUCS DE SAVOIE [TDS] : environ 106km et 6600m de dénivelé positif en semi-autonomie - 30h maxi - départ samedi 29 août 2009 à 5h00 de Chamonix Mont-Blanc – 1200 coureurs maxi. Il reste encore quelques places sur cette épreuve.

LA PETITE TROTTE A LEON [PTL] : 3 pays – environ 245 km et 21 000 m de dénivelé positif en autonomie complète - Départ mardi 25 août 2008 à 22h du centre de Chamonix Mont-Blanc - dernière arrivée : dimanche 30 aout à 16h30 (114h maxi)
Un raid non-stop sans classement ouvert à 60 équipes indissociables de 3 personnes

Les sept Maratouristes finishers de l'UTMB étaient au départ de la course en 2007. Mais cette année-là, seuls quatre ont pu finir.

7ème édition : une plateau international d’exception
Le compte à rebours est lancé, les inscrits aux différentes courses de The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® peaufinent leurs préparations à moins de deux mois du lancement de cette 7ème édition.
Plus que jamais, les milliers d’amateurs pourront compter sur les plus grands spécialistes mondiaux de la course à pied : ils seront tous là pour leur ouvrir la route.
Tous les vainqueurs des 6 éditions de l’UTMB® seront tous sur la ligne de départ : Dawa Sherpa (NP), Vincent Delebarre (FRA), Christophe Jaquerod (SUI), Marco Olmo (ITA) 1er en 2006 et 2007, tenteront de reconquérir leurs titres face à un Kilian Jornet (ESP) (vainqueur de l’édition 2008) au top de sa forme. En effet, il vient de battre le record du GR20 en Corse et de signer la victoire de « l’Andorra sky race ». Mais attention aux outsiders de plus en plus nombreux : le Hongrois Nemeth Csaba, le Japonais Tsuyoshi Kaburaki, l’allemand Jens Lukas et les Français Samuel Bonaudo et Julien Chorrier.
En effet il faudra également compter sur une bonne vingtaine de têtes de séries venues des quatre coins du monde et largement capables de créer la surprise.
Du côté des femmes, Elizabeth Hawker (GB) du team The North Face®, 1ère dame en 2005 et 2008, Karine Herry (FRA) 1ère dame en 2006 et Christine Moehl (USA) 1ère dame en 2003, seront talonnées par des adversaires de taille: Monica Aguilera (ESP), Catherine Dubois (FRA) ou mais également Maud Giraud (FRA) qui vient de signer la victoire du Marathon du Mont-Blanc.
La CCC® annonce aussi un plateau sportif de plus en plus relevé. Cette 4ème édition montre l’engouement pour ses 98km qui représentent un double marathon de montagne! La tête de course risque bien de créer là aussi des quelques surprises et des temps records ! Guillaume Lenormand, vainqueur en 2008 et 2ème au Libyan Challenge aura a cœur de garder sa place devant Thomas Lorblanchet qui aimerait bien inscrire cette course à son palmarès déjà éloquent ! 1er aux Templiers en 2008 et au challenge mondial la semaine dernière et 2ème du Merrell Oxygen Challenge. Attention à l’Anglais Nick Sharp et au Suisse Jean-Yves Rey, de même que Thierry Técher le Réunionnais qui pourraient surprendre ! Alexandra Rousset 1ère au Libyan Challenge (2008) et 3ème au Grand Raid de la Réunion (2007) s’entraine pour gagner. Jasmine Rivière, 2ème à la Réunion (2008) et Marielle Hoareau sont certainement des adversaires de taille.
La nouvelle course, Sur les Traces des Ducs de Savoie, affiche aussi des coureurs de renom qui choisissent un nouveau terrain pour afficher une belle victoire. Renaud Rouannet (FRA), 2ème à la CCC® en 2008, l’anglais Alun Powell 3ème en 2008 CCC® et 8ème UTMB® en 2007 sont de ceux là, ainsi que l’Américaine Kim Gaylord ( 4ème CCC® 2007).

La Petite Trotte à Léon : deuxième édition du tour du Mont-Blanc en "Grand"
Cette année encore 60 équipes prendront le départ de la Petite Trotte à Léon mardi 25 aout prochain à 22h00 du centre de Chamonix. Une épreuve sans classement qui se déroule toujours sur les hauteurs (entre 2500m/2900m) et basée sur l’autonomie, l‘esprit d ‘équipe, l’aventure, l’évasion et le plaisir.
Epreuve par équipes "indissociables" de 3 personnes (dont au moins 2 finishers de l’UTMB®), le but est de parcourir un très grand tour du Mont-Blanc, soit cette année 245 km pour environ 21 000 mètres de dénivelé positif. Cette "ultra-randonnée" se déroule en autonomie complète sur des chemins cartés mais non spécifiquement balisés, avec ravitaillement et repos dans les différents refuges traversés.
Cette épreuve est sans classement. En effet finir ce tour est déjà un exploit en soi, un classement pourrait engendrer des problèmes de sécurité. Cependant un diplôme sera remis à chaque équipier ayant terminé le parcours. L’équipe de trois est indissociable du début à la fin de l'épreuve.
Un nouveau parcours signe la 2ème édition. De Chamonix, direction le Col du Tricot (2120m) puis le refuge du Truc, le mont Joly (2525m), le col de la Fenêtre (2245 m), le col du Bonhomme (2329 m) et la Tête des Fours à 2756 m. Halte si besoin au refuge Robert Blanc avant de passer le col de Bassaserra (2737m). Direction le col de la Louie Blanche (2567m) avant le refuge Deffeyes, puis le Haut Pas à 5859 et la ville de Morgex en Italie.
Mais la route est encore longue et haute avec le passage de la Tête de Licony (2961m) et le refuge Luigi Pascal. Passage par le refuge de Bonatti, vers le col du Ban Darray (2695 m), puis le col du Neve de la Rousse en Suisse (2752m), le collet de Revedin (2510m) vers la Cabane d’Orny à 2826 m. Passage par la Fenêtre d’Arpette (2665m) le col de Balme (2191 m), avant le village de Vallorcine. L’arrivée semble plus proche, car la frontière Française vient d’être passée, mais il faudra encore passer le refuge de la Loriaz en direction du Buet (3096m), le plus haut point de la course, avant de descendre par le refuge du Col d’Anterne. Chamonix n’est plus très loin. Dernier col, le col du Brévent est à 2368 m avant la descente dans la vallée et la ligne d’arrivée !
Le PC course mis en place dès le départ et durant toute l’épreuve suivra en permanence la progression des équipes. Chaque équipe sera équipée d’une balise GPS/GSM permettant de s’orienter et d’émettre un signal toutes les 15 minutes environ. Ces informations seront également disponibles sur Internet et permettront le suivi permanent des équipes sur Google Earth. Chaque équipe dispose pour se diriger, de cartes 1/25000ème et des routes GPS avec les waypoints caractéristiques pour aider au repérage fournies par Garmin®.

Annécîme: Didier 177ème sur 286 !

Didier à 3h30 au moment du départ.

Le classement du trail de 80 km couru par Didier samedi est enfin sorti.
Notre solide finisher se classe 177ème du classement scratch sur 203 coureurs classés, 271 partants (68 abandons) et 286 inscrits. Il effectue les 80 km et les 4850 m+ en 17h36'29''. Une sacrée perf !
Didier a fait une belle course puisqu'il gagne, malgré son hypoglycémie, constamment des places.
Au premier contrôle (Leschaux km 21), il était 202ème en 3h28'13. Au ravito suivant (Doussard, km40) il passe en 185ème position en 7h39'59. Au dernier contrôle (Bluffy, km 62), Didier était 179ème en 13h30'16.
Dans sa catégorie, V1H, Didier est 61ème sur 80.

Kilian Jornet: un extra-terrestre !

Kilian Jornet dans la ligne droite d'arrivée de l'UTMB 2008 où il s'impose en 20h57' !

Le jeune Espagnol vainqueur de l'UTMB en 2008 est en train de gagner de nombreuses courses et de battre une multitude de record (voir la vidéo dont le lien est ci-dessous). Avec son sponsor Salomon, ils ont appelé cela la "Kilian's Quest".

http://www.salomonrunning.com/sp/kilian-quest-videos.aspx?ep=00

Kilian a commencé par le record du monde du kilomètre vertical avec un chrono ahurissant de 31'52 pour 1000 m de dénivelé. Il a continué, mi-juin, avec le record du GR20 en Corse, record explosé de plusieurs heures. Il effectue les 200 km et 12800 m+ en 32h54'.
Peu après, le 28 juin, il remporte en 3h32' l’Andorra Sky Race 2009 devant de très forts spécialistes mondiaux dont Rob Jebb, un Anglais recordman de la 6000 D, une référence, qui finit 3ème à 13 minutes de Kilian.
Kilian Jornet montant à la Tête aux Vents lors de l'UTMB 2008

Suit une semaine plus tard une impressionnante victoire à l’Andorre Ultra Trail, une épreuve aux chiffres impressionnants, 105 km avec 7.700 m de dénivelé positif et 8.300 de dénivelé négatif – pente la plus forte : 42% (882 m de dénivelé sur 2,1 km) – montée la plus longue : 8,5 km (1.452 m de dénivelé, soit 17% de pente).
La victoire revient à Kilian Jornet (Salomon) en 11h 50 mn devant 2 de ses compatriotes.
La course a été marquée à partir de 15 h samedi par des orages importants qui ont conduit les organisateurs à la neutraliser pendant une bonne heure. Le parcours a été entièrement revu la veille pour être ramené à 80 km pour 5 900 m de dénivelé positif. Une mesure sage avec une organisation très efficace qui a su s’adapter aux conditions climatiques …
Kilian Jornet domine actuellement le Trail, après son record sur le GR 20, celui qui était inconnu du grand public l’an passé sera au départ de l’UTMB pour essayer de descendre sous la barre des 20 heures……… dommage qu’il n'ait pas été dimanche dernier au challenge mondial à Serre Chevalier remprté par Thomas Lorblanchet un Français.


le blog de Kilian Jornet
http://kilianjornet.blogspot.com/2009/07/andorra-sky-race-video.html

lundi 13 juillet 2009

La Montagn'hard: Jean-Yves gagne 3 places !

Au dernier ravito de l'altiport, Jean-Yves et son épouse Christine
écoutent les conseils d'un commissaire de course.


Classé 80ème sur 85 le soir de la course, Jean-Yves se voit aujourd'hui 77ème sur 82 après vérification de tous les points de passage.
Bravo, sa perf s'améliore de jour en jour.
A ce rythme, à Noël, il rentre dans le TOP10 !

dimanche 12 juillet 2009

Trail du Bout du Monde: Edith et Isabelle contentes !

Isabelle et Edith ont participé ce dimanche au Trail du Bout du Monde. Long de 36 km, le parcours de cette course organisée près de Plouzané au nord de Brest dans le Finistère, présentait un joli dénivelé de 1562 m+.
On a pu les joindre après la course.

Nos deux filles se sont fort bien comportées et finissent non loin l'une de l'autre, Isabelle 346ème en 4h46'29 et Edith 373ème en 4h55'53. Ces chronos les satisfont pleinement.
Alors qu'il avait plu toute la nuit précédant la course, le ciel s'est dégagé au moment du départ et elles ont couru sous le soleil. "On a même attrapé des coups de soleil pendant la course." Cette course leur a semblé très difficile. "C'est loin d'être plat avec montées et descentes incessantes. Il y avait des marches et beaucoup de passages sur sentiers côtiers. On longe même une plage dans le sable. L'ensemble forme un parcours très cassant."
Isabelle a apprécié de courir sur un tel parcours. "J'ai retrouvé des sensations car j'ai l'habitude de courir sur sentiers côtiers."
Tout au long de la course, les participants ont été souvent applaudis et encouragés par des gens massés le long du parcours. "L'accueil était très chaleureux et surtout les paysages magnifiques."
A l'arrivée, elle se sont faites masser et cela a supprimé quelques courbatures.
Après la visite de Brest, les Drouaises restent jusqu'à mercredi dans le Finistère pour profiter de la région. Mardi, elles vont même visiter l'ïle d'Ouessant.

Une course de 15 km était également organisée. La fille d'Edith, Anne, l'a couru en 1h40 accompagnée de son ami David (418ème sur 453).

Annécîme: Didier finisher !

Didier à 3h30 du matin, juste avant le départ.

Didier a participé avec succès au superbe trail de montagne l'Annécîme, sur le tour du lac d'Annecy par les sommets. Il met 17h45 pour finir le parcours long de 80 km et 4900 m+. Il ne connaît pas encore son classement.
Voici ses premiers commentaires.
"C'est une magnifique course très raide avec de vraiment belles bosses. Au début, à 3h30 du matin, on fait une bonne partie de nuit puis on est en sous-bois. Et j'ai surtout aimé la seconde partie quand on domine le lac plus souvent et qu'on est dans les alpages. C'est super comme entre Bertone et Bonatti sur l'UTMB. Au niveau de la température, c'était agréable avec du beau temps mais des petits courants fais qui rendaient le soleil supportable et la température agréable pour courir. Rien à voir avec la canicule du Grand Raid 73.
Il est beau le lac d'Annecy vu d'en-haut. Mais l'arrivée est encore loin, au fond à droite...

Mon objectif était de gérer les barrières horaires. Quand j'ai vu que j'avais 1h30 d'avance à la première, j'ai été plus décontracté sur la fin. J'avais la même avance à la deuxième. Au ravito du 19ème kilomètre, je passe en 2h50. Pourtant on montait de 1300 m en 20 km. Mais comme j'étais frais, j'ai pas mal couru sur des portions plates. Au ravito de mi-parcours, je passe en 7h30. je mets environ 10 heures pour la deuxième moitié. A l'arrivée, j'ai entendu parler d'erreurs de parcours qui nous auraient fait faire un peu plus de bornes, certains parlent de 9 km, c'est à vérifier !
J'ai eu un coup de mou à un moment non loin de la fin et je suis resté allongé dans l'herbe pendant dix minutes pour récupérer. J'étais à la limite de l'hypoglycémie car je ne pouvais plus m'alimenter. Je n'ai rien pu manger pendant presque dix heures.
Dans les descentes, je me suis bien amusé. Mais dans les montées qui suivaient, je voyais repasser les gars que je venais de passer. Heureusement, sur la fin, on finit par une grande descente. Je les ai doublés et je ne les ai pas revus. Puis on termine par 3 km de plat au bord du lac et j'ai trottiné tout du long pour ne plus perdre de places. Dans la dernière descente, je fais un joli vol plané et un roulé boulé qui me fait presque gagner un lacet. Mais j'ai dû remonter chercher mes bâtons.
Magnifique ce passage sur cette crête herbeuse et rocheuse

A l'arrivée, j'étais content de recevoir un beau polo noir "finisher".

Cette course est du même style que le Grand Raid 73 en un peu plus roulant peut-être."

Et pourtant tout ne fut pas facile. Mercredi dernier, Didier s'est blessé au genou en jouant au tennis. Il s'est cogné fort et avait bien mal. Mais à l'aide de pommade, il est parvenu à atténuer la douleur qui ne l'a pas gêné pendant la course.
Didier a couru ce trail avec son nouveau sac Salomon avec deux bidons sur les bretelles.

Parallèlement à cette épreuve de 80 km, Patrick Lefebvre, un ancien Maratouriste, a cour le 40 km avec une caméra embarquée de 3,5 kg. Il finit 67ème sur 218 en 6h15'.

samedi 11 juillet 2009

Trail du Bout du Monde: Edith et Isabelle en piste

Deux Maratouristes, Edith et Isabelle, seront dimanche matin à 9h45 (l'heure a été choisie en fonction de la marée) au départ du Trail du Bout du Monde.
Il s'agit d'une épreuve de 35 km avec 1562 m+. 450 coureurs sont inscrits venant de plus de 45 départements. Le départ a lieu sur le vélodrome de Plouzané (au nord de Brest) et l'arrivée près de l'Abbaye Saint Mathieu à la pointe Saint-Mathieu.
Edith en septembre 2007 avec sa polaire de finisher de la CCC

La course ne comporte qu'un seul ravito au 20ème km. Les coureurs auront également deux points d'eau au km 10 et au km 25.
L'année dernière, Edith n'avait pas eu de chance. A cause de la tempête, la course avait été rallongée de 35 à 39,5 km. Elle s'était classée 386ème sur 404 classés en 5h25'30. Le vainqueur, David Pasquio, avait mis 2h41 et le dernier 6h02.
Isabelle en pleine action lors du Raid 28 de janvier 2008

On notera que sur cette course, comme sur l'UTMB, la CCC ou la Montagn'hard, on ne trouve plus de gobelets au ravito. Chacun doit se munir de son propre gobelet en plastique pliant (ou pas).

Annécîme: Didier sur les 80 km ce samedi

Didier sera ce samedi au départ de l'Annécîme, un beau trail de montagne haut-savoyard dont le parcours fait le tour du lac d'Annecy par les sommets.
Didier au marathon du Mont Blanc 2007 à Chamonix

Départ de l'Annécîme à 3h30 ce samedi 11 juillet.
4853 m à grimper et à descendre, 80 km à effectuer
Deux barrières horaires: à 13 heures à Lathuille au km 39 (soit près 9h30 de course) puis à 18h30 à Bluffy au km 62 (soit après 15 heures de course).
350 inscrits.

vendredi 10 juillet 2009

240 km en une étape pour un Eurélien

Voilà l'article écrit dans LA REPUBLIQUE DU CENTRE qui relate l'exploit de Didier Cartreau un coureur de Maintenon.

La Montagn'hard: compte-rendu de Philippe

Je suis très déçu et au fil des jours, les regrets sont de plus en plus forts.
La forte pluie m’a bousculé et empêché de me ravitailler correctement aux Contamines. Résultat, j’ai eu un gros coup de mou dans la montée du Mont Joly. La descente qui suivait sur des sentiers glissants et dangereux a cassé un peu plus ma détermination. L’idée de débuter la nuit très fatigué, sous les orages et sur des chemins glissants m’a poussé à l’abandon au km63.
Pourtant tout avait bien commencé.
La veille de la course, le retrait des dossards s’était fait dans une excellente ambiance conviviale, beaucoup de coureurs se connaissant. On dénombrait une belle majorité de finishers UTMB ou de courses majeures (Fortiche, Cro-Magnon, …) parmi les 250 inscrits. Dernière incertitude, Stéphane se demande s’il doit mettre une polaire pour le départ tôt le matin. « Ne t’inquiète pas, vu le profil, en deux minutes tu seras en nage. » Courte mais bonne nuit après la pasta-party avec Christine la femme de Jean-Yves, Danye et Mumu dans le restau de Saint-Nicolas.
Juste avant le départ, un petit café et quelques photos avec Stéphane et Jean-Yves avec qui on a décidé de faire course commune. Une minute de silence pour les trailers du Mercantour (au fait on ne connaît toujours pas l’explication de leur décès, froid ? orage ?) et c’est parti. 50 mètres de plat, on tourne à gauche et dré dan’l pentu ! Olivier 91, l’organisateur, doit avoir des gènes pyrénéens. Il ne connaît pas les lacets ou très peu.
Premier lacet dans la nuit sur l'herbe pleine de rosée, ça grimpe dur tout de suite !

C’est pas grave, on prend notre rythme. Premier contrôle à mi-pente et on arrive en haut. La descente sur Bionnay se fait tranquille malgré quelques glissades (il a plu la veille au soir) et chutes sans gravité devant nous. En traversant le torrent, il est 6h15, on range les lampes et on attaque la première montée sévère de 800 m+. Là, on transpire à grosses gouttes. Sans forcer, je lâche mes partenaires et je double un gars qui a vu qu’il était plus fort en descente et moi en montée. « A tout à l’heure. » Effectivement, on se suivra jusqu’à Notre dame de la Gorge.
Jean-Yves estime qu’avec son entraînement, il n’a qu’une chance sur trois de finir. Stéphane reste avec lui. Ensemble, ils reviennent sur moi au fil des photos et des bavardages avec d’autres gars. L’un d’eux m’arrête. « C’est pas toi qui n’arrête pas de faire le cross du Mont Blanc ? Je te prends en photo. » Et voilà que ça continue comme à Chamonix la semaine avant où une demi-douzaine de personnes m’ont interpellé dans les magasins de sport. Jacques était soufflé de voir ça. Décidément, ce DVD 2007 a eu du succès et ceux qui l’ont vu sont physionomistes.
Arrivé en haut de la belle bosse, dans les alpages, je marche. Mes potes arrivent et on descend ensemble cool. Le gars de tout à l’heure repasse devant. 1er ravito aux Toilles. On refait le plein, on mange un peu, quelques photos et un MMS à Carole et Eric pour mettre sur le blog en direct. La montée sur le Prarion est en deux parties. En sous-bois vers le col de la Forclaz, un peu gras puis raide dans les rhododendrons vers le sommet. Là encore plus de 750 m à grimper. Je fais montée commune avec un gars barbu que je connais. Il était serre-fil au Grand Raid 73 et comme les responsables du GR73 prennent du recul, il se chargera de l’organisation en 2010. Il me donne même la date, samedi 22 mai. Et il me raconte des anecdotes du trail savoyard et me parle de son programme, 6 jours d’Antibes et une semaine de vélo dans les cols des Dolomites en juin, la Mill Kil’ en août. Quelle santé !
A mi-pente, je redouble le gars Michel et on s’amuse de se retrouver encore. Arrivé au sommet du Prarion je refais des photos, repensant à nos précédents passages ici en rando, avec Danye sous la pluie (notre première rando en 1984) puis avec les Hénaff en 2001 sous l’orage. Là, ciel bleu et soleil. Pour rejoindre l’hôtel, je marche et me fais doubler. Stéphane et Jean-Yves me rejoignent au moment de redescendre sur le ravito de Bionnassay où est Danye. Belle descente raide en sous-bois et le gars, Michel, repasse devant. « Ma femme m’attend à Bionnassay, elle s’appelle Danye. Dis-lui que Philippe arrive. – OK. »
Il est bon ce sandwich à la tome et au jambon de Savoie pris à Bionnassay. Malheureusement, je n'aurai pas la lucidité de prendre le même aux Contamines.
On refait le plein devant l’auberge de Bionnassay où l’on dormira dans quelques jours en rando, sympa et accueillant. Quelques coureurs sont en triste état et abandonnent déjà. On repart, Danye nous accompagne un peu en portant les bâtons de Stéphane qui a une fuite au camel. On grimpe vers l’Are et la passerelle du glacier de Bionnassay.
Descente vers la passerelle sur le torrent de Bionnassay, Stéphane et Jean-Yves me rejoignent

Je joue à l’ancien combattant en relatant mes passages sur ce sentier lors de la Montée du Nid d’Aigle. Sur un blog de coureur, j’avais lu que les planches de la passerelle sont otées en hiver. Ouf ! Ils les ont remises avant la course. On fait la queue, cela plombe notre moyenne (blague !), deux minutes, car on ne passe qu’un par un et en marchant.
Passage de Stéphane et Jean-Yves sur la passerelle

Puis voilà le col Tricot (900 m depuis le ravito). Tranquillement, je double quelques coureurs dont toujours le même et arrive en haut dix minutes avant mes potes.
Montée au col Tricot

MMS à Carole et Eric, photos, et dès qu’ils arrivent on plonge vers le ravito de Miage 600 m plus bas. A Miage, on arrive groupés.
Belle et longue descente du col Tricot vers les chalets de Miage.

Quelques gouttes mais beaucoup de bénévoles sympas et souriantes. Jean-Yves part le premier pour grimper le Mont Truc (200 m). On le rejoint avant le sommet où de grosses gouttes arrivent. C’est une belle averse qui nous accompagne vers la Frasse au-dessus des Contamines. « Dis à Danye que j’arrive. » Vous devinez à qui je dis cela. Et oui, encore Michel. La pluie cesse et on retrouve Danye.
On est à 100 m du ravito, mais on n’y a pas droit. Il faut encore grimper vers la combe d’Armancette et ses 700 m+. On pointe ensemble et on y va. Peu après le début de la montée, grosse averse. On sort coupe-vent et poncho. Je mets le mien, mal puisque je ferai une heure avec la tête dans une manche et le trou de la tête dans le dos… On se satisfait de la pluie parce qu’en face, au Mont Joly les éclairs frappent plusieurs fois. Dommage pour les premiers, ils n’avaient qu’à aller moins vite.
La pluie se calme et je me retrouve dans les pas d’un grand gars, un jeune qui m’avouera faire là son premier trail. « Je voulais voir si le trail ça me plait. » Pour se faire une idée, il aurait pu choisir plus facile… Au sommet, long chemin en balcon qui amène au-dessus des Contamines. On a une belle vue sur la vallée barrée au fond vers le col du Bonhomme par de menaçants nuages noirs et de nombreux éclairs. Puis arrive la descente vers le ravito. Vivement les pâtes ! Je descends cool, Michel passe. « OK, je préviens Danye… ». Stéphane et Jean-Yves me rattrapent au bout d’un quart d’heure et partent devant sous la pluie qui recommence. Plus je descends, plus il pleut et c’est sous des seaux d’eau que je finis en courant les derniers hectomètres plats (et oui) sur le bitume qui mène au cœur des Contamines. Je retrouve Danye à l’abri sous une galerie marchande. Elle m’accompagne, dans les flaques d’eau vers la petite tente du ravito. La pluie battante crée de véritables cascades tout autour de la tente n’incitant pas à la pause. Je plains les bénévoles les pieds dans l’eau sous cet abri de fortune. Danye m’aide à faire le plein du camel, je vois que Stéphane et Jean-Yves arrivés 5 minutes avant moi sont déjà repartis. Un bout de pain, un bout de banane et je repars confiant, encore très en forme.
Arrête sommitale du Mont Joly. Longue et raide....

Je traîne un peu le long du torrent (à envoyer photos et MMS à Carole et Eric) qui m’emmène aux Meuniers où commence vraiment les 1500 m de grimpette du Mont Joly. Et c’est parti. Je double plusieurs coureurs. Je suis bien. Je passe Michel. « A bientôt dans la descente. »
De la montée du Mont Joly, vue sur le col Tricot (à gauche) et le Mont Truc (au centre)

Au détour d’un lacet, je reprends mes deux amis. Stéphane semble peiner. Jean-Yves avance devant régulier. Je continue tranquillement et je m’éloigne. Plus haut, on sort de la forêt. Je profite de la vue pour voir où ils sont. Loin, déjà.
Presque en haut du Mont Joly, c'est loin les Contamines tout en bas...

Je continue plus lentement pour qu’ils puissent me reprendre dans la descente vers les pâtes. Car aux Contamines, à ma surprise, il n’y en avait pas, de pâtes. J’avais mal lu le road-book. Mais je suggérerai à Olivier 91 d’en mettre en 2010. J’arrive sur la crête terminale et là la vitesse baisse nettement, pas volontairement. Je sens mes forces diminuer. Un peu plus haut, je vois Jean-Yves et Stéphane qui, dans cet ordre, se rapproche. Maintenant, je suis très las, sans énergie. Je mange deux barres, bois beaucoup. Rien n’y fait. Michel me passe , … en montée. Pas bon signe. « Je dis à Danye que t’arrives pas tout de suite. » Je suis scotché à la pente qui se redresse vers le sommet. Ils me rejoignent très vite. Jean-Yves passe et continue, Stéphane semble m’attendre puis je vois qu’il peine de plus en plus.
Jean-Yves est déjà reparti quand on arrive en haut.
Pas brillants au sommet du Mont Joly les deux Maratouristes

Dans les nuages et avec le vent, il fait 5° et d’épatants bénévoles et secouristes blaguent et rient dans le vent. Le moral dans les chaussettes, on se change et on entame une descente difficile. Dans les alpages, le sentier glisse beaucoup. Et si tu sors du sentier, l’herbe est encore plus dangereuse, rendue glissante par la terre qu’ont laissée les trailers qui nous précèdent. Le vainqueur racontera qu’à cet endroit, il a subi une averse de grêlons et que le chemin était blanc de … glaçons.
Dans ces conditions, craignant que la nuit devienne une vraie galère, Stéphane et moi décidons de nous arrêter au prochain ravito. Derniers MMS vers nos webmasters d'un jour.
Très longtemps après, arrivés au ravito, réconfortés par un bol de pâtes, on ne retrouvera pas l’énergie, la volonté de continuer la course. Et pourtant, il ne fallait sûrement pas grand chose. Mais avec deux gars démotivés, les baisses de moral ne s’additionnent pas, elles se multiplient. Tant pis, ce sera pour 2010 et le même travail de préparation mentale que pour l’UTMB 2007 réussi.
La suite sera une longue descente dans la nuit qui tombe vers Danye à Notre Dame de la Gorge, puis une nuit réparatrice et enfin l’accueil de Jean-Yves, l’indestructible Jean-Yves. En 2006, Stéphane m’avait dit que Jean-Yves était une bonne assurance pour finir un ultra. Il en apportait une nouvelle fois la preuve. Peut-être aurais-je dû rester tout le temps avec lui …
Jean-Yves vient d'arriver et il semble regarder derrière lui
tout le parcours qu'il a accompli. Bravo !


Heureusement, Stéphane et moi avons encore un bel objectif pour que cet été ne reste pas un échec, le GRP pour lui et la TDS pour moi. Encore un joli défi à relever. Pas aussi fou que la Montagn’hard mais je m’en contenterai cette année.
Philippe

jeudi 9 juillet 2009

La Transpyréenne

Olivier Tribondeau, organisateur de la Montagn'hard, tentera à partir du 24 juillet de battre le record de la traversée des Pyrénés à pied. Avec trois copains, ils veulent faire cette trans-pyréenne en moins de 10 jours.
ARTICLE LU SUR LE SITE DE LA COURSE
http://www.transpyreneenne.fr/
" Trois camarades d'aventures sportives se sont lancé en 2008 le défi de traverser aussi vite que possible les Pyrénées à pied d'ouest en est, de Hendaye à Banyuls, d'Atlantique à Méditerannée. Ils ont échoué dans ce projet l'année dernière, abandonnant à mi-parcours sur blessures diverses. En 2009, ils reviennent, et cette fois ils sont quatre. Randonneurs, mais aussi coureurs de longues distances, voire même fondus d'ultra, ils ont décidé de battre le record de la traversée, et de la réaliser en moins de 10 jours. Les coureurs : Olivier Tribondeau, l'initiateur et le cartographe, Emmanuel Lamarle, immédiatement partant, Stéphane Couleaud, le montagnard dur à cuire, et Lionel Planes, dernier arrivé mais sans doute le meilleur coureur des quatre. Pour les assister, les ravitailler et leur apporter un réconfort mental, les coureurs seront épaulés par une équipe d'assistance quatre étoiles, composée de Françoise et Antranik Papazian, baroudeurs coureurs de tous les bons coups, et de Thomas Payen et Antoine Jarry, deux jeunes ostéopathes déjà de la partie en 2008. Le départ de la Transpyrénéenne sera donné le 24 juillet 2009, à 6 h, de la plage d'Hendaye, après des mois de préparation physique, mentale, et logistique. Quelques chiffres :
- 650 km de rando-course

- 50 000 m de dénivelé positif et autant de dénivelé négatif
- 2 700 m d'altitude : point culminant du parcours

- 8 à 10 jours de rando-course, contre 40 jours en randonnant

- 3 à 6 kg par coureur"

On notera que parmi ces coureurs se trouve le fameux Yoyo (Lionel Planes) celui dont nous allions voir régulièrement le blog quand on débutait sur ultra en montagne. Yoyo est un sacré coureur qui a déjà mis moins de 30 heures à l'UTMB.
Passage à la Peule lors du BMTU

Un autre des "trans pyrénées" est Stéphane Couleaud. Celui-ci a fini 15ème de la Montagn'hard en 26 heures. Un semaine avant, il avait enchainé trois sommets des Pyrénées (Carlit, Pic du Géant et Canigou, soit 80 km et 5300 m+) pour préparer la trans-pyrénées. Mi-juin, il avait effectué en une étape de 40 heures le parcours du BMTU (l'UTMB à l'envers). Une semaine avant, il avait fait le trail de Sully (4 km et 1200 m+). ça fait rêver un tel programme. A mon avis, il est prêt ! Allez lire ses compte-rendus, c'est du vécu, du vrai. http://www.couleaud.com/
Stéphane Couleaud (à gauche) et ses copains au départ du BMTU sur une place de Chamonix noire de monde qui change du départ de l'UTMB !

A quand une grande aventure identique en OFF pour les Maratouristes ?

mercredi 8 juillet 2009

Le boom des trails en montagne: le dossier du Dauphiné Libéré

Dimanche 5 juillet, le Dauphiné Libéré de Savoie a publié un dossier sur le boom des trails en montagne.



La Montagn'hard dans la presse

Le quotidien régional savoyard LE DAUPHINE LIBERE a largement couvert dans ses colonnes le trail La Montagn'hard. En voici quelques articles.

Trail du Bout du Monde à Plouzané (Finistère)

Passage au célèbre phare du Minou en 2008 (photo Jean-Christophe sur Picasa)

Isabelle et Edith seront dimanche au départ des 35 km du trail du Bout du Monde à Plouzané dans le Finistère.
Edith a déjà participé, sous la pluie et dans le vent, à ce trail en 2008. Elle s'était classée 386ème sur 404 classés (10ème V2F) en 5h25'30.

Edith en plein effort en 2008 (photo Hubert sur Picasa)

mardi 7 juillet 2009

La Montagn'hard: quelques photos

Vendredi, veille de la course, coureurs et accompagnateurs ont encore le sourire.

Une dernière petite prière devant l'église samedi à 4 heures du mat' avant de partir...

Samedi, 3h55, on a hâte de partir.

Dimanche matin, derniers kilomètres pour Jean-Yves avec ses accompagnateurs...
Photo du bonheur dimanche vers 15 heures pour le finisher avec son fan-club après le franchissement de la ligne d'arrivée...

Jean-Yves, double-finisher UTMB et Montagn'hard, pose entre les organisateurs de ces deux exceptionnelles épreuves, Michel Poletti (à gauche) pour l'UTMB et Olivier Tribondeau pour la Montagn'hard.

lundi 6 juillet 2009

Didier, Edith et Isabelle en course

Le profil de l'Annécîme. Bon courage Didier !

Après la Montagn'hard de ce week-end (dont nous publierons bientôt compte-rendus, commentaires et enseignements), place à Didier sur l'Annécîme ce samedi et à Edith et Isabelle au trail du Bout du Monde dimanche.
Didier fait le tour du lac d'Annecy par les sommets (80 km et 4850 m+), Isabelle et Edith 35 km et 1560 m+ au fin fond du Finistère.


samedi 4 juillet 2009

La Montagn'Hard live >> L'arrivée de Jean-Yves !

Aujourd'hui dimanche 5 juillet :

Jean-Yves >>> Finisher de la montagn'hard ! <<<

Heureux, fatigué mais très heureux. "Pas plus dur que l'UTMB mais différent. Plus cassant pour les jambes avec montées et descentes incessantes."

En 34h ! Il est 80ème sur 85 classés. Le vainqueur est Antoine GUILLON en 20h04'15.

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22h25 : Philippe et Stéphane > "Nous devons stopper la course à la hauteur de Notre-Dame de la Gorge. Les conditions météo sont totalement défavorables... 5° en haut du Mont Joly... Les chemins sont trempés, ils ruissellent, ça glisse trop, il y a de l'orage... C'est trop risqué. Nous sommes à mi-parcours en temps et en dénivelé. Jean-Yves, lui, continue. Tous nos espoirs reposent sur ses épaules ! Retour mardi à la maison."

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19h17 : "Changement des conditions de course : éclairs, pluie forte et froide, terrain glissant... L'idée de continuer ainsi de nuit et fatigués, nous rend pessimistes pour la suite."


15h53 : "Grosse averse orageuse au ravito des Contamines. Mais la pluie n'arrête pas le PONCIN, ni le WAGEMANS, ni le LE BLOAS. On attaque le Mont Joly et ses 1500 m à grimper puis... à descendre."


14h28 : "Pluie forte à la Frasse. Mais le soleil revient. Cela n'entame PAS notre détermination."

12h39 : "A 700 m en descente du Mont Truc ! C'est + facile :-) Les conditions météo sont idéales. Température agréable, petits nuages, soleil... En direction du quartier de la Frasse, on l'on attend le ravitaillement de pâtes avec impatience à la hauteur des Contamines ! Pour le moment, on mange de la soupe, tout va bien."

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11h19

"Au col du Tricot"

11h15
"Ravito du km 25 à Bionnassay. 45 minutes d'avance sur les barrières horaires. Il commence à faire chaud. Tout va bien."

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9h25 : "Tout va bien. Après 3 h de course, 2 belles montées 2 descentes raides de passée. On a déjà très chaud malgré la température douce. Confiants."


vendredi 3 juillet 2009

Les Maratouristes à la Montagn'hard dans la presse

Article de LA REPUBLIQUE DU CENTRE de ce vendredi 3 juillet 2009

Malgré la faute dans le titre, ce sont bien des Maratouristes qui prennent part ce samedi à la Montagn'hard...

jeudi 2 juillet 2009

La Montagn'hard: le matériel pour un ultra en montagne avec au moins une nuit dehors

Voici ce que Stéphane, Jean-Yves et Philippe auront chacun dans leur sac et sur eux au départ samedi matin.
Il faut savoir qu'au départ, ils peuvent confier à l'organisation un sac poubelle de 10 litres plein d'affaires ou de nourriture. Ils récupèrent ces sacs au km 61, soit juste avant la nuit. On mettra dans ces sacs des vêtements chauds au cas où le froid arriverait, un coupe-vent sec s'il a plu toute la journée, de la nourriture-plaisir (ce dont vous rêvez quand vous êtes bien cassés et que vous en avec marre de manger ce qu'il y a aux ravito...).

Ce que l'aura sur nous:
casquette ou bonnet
en fonction de la température à 4h du mat', gore-tex et tee-shirt, tee-shirt et manchons sur les bras ou seulement tee-shirt
short ou booster
chaussettes
chaussures
frontale + lampe à main au départ
porte dossard
guêtres ??

dans le sac et les sacoches
bandana ou buff
téléphone
appareil photo
lunettes soleil
tee shirt
manchons bras
gants cyclistes ( dès qu'on prend les bâtons)
cuissard
chaussettes
slip
sur-pantalon gore tex (éventuellement)
poncho léger en cas de grose pluie
couverture de survie
sifflet
gants de soie
une polaire légère
collants chauds
élastoplaste
gants caoutchouc (en cas de forte pluie)
coupe-vent gore-tex
sac banane
piles pour frontale
bâtons (à ne sortir qu'au km 9)
PQ
sac congèle pour téléphone
mini pharmacie
nourriture (2 l d'eau dans le camel-bag + poudre énergétique + 1 bouteille de 33 cl d'eau pleine
à la ceinture + gâteau sport + barres de céréales / pâtes de fruits + gel + mini casse-croûte au jambon blanc)
road-book pour le parcours (cartes)

Suivez la course en live sur http://lamontagnhard.fr/
Venez consulter le blog http://maratouristesdreux.blogspot.com/ pendant la course... il y aura des surprises !